La superposition des crises (sanitaire, énergétique, sociale, etc) nous invite à questionner la manière dont nous envisageons le fonctionnement de l’activité économique à explorer d’autres réponses crédibles pour faire face aux enjeux sociétaux.
Coopératives, autogestion, seconde vie, récupération ou encore circuits courts, voici autant de pistes que citoyens et collectifs œuvrent à développer au quotidien, dans les espaces à interroger. Si ces alternatives ne datent pas d’hier, questionnons leur actualité !
Face à la globalisation de l’économie, quels regards critiques porter sur ces initiatives qui réinvestissent les proximités et solidarités urbaines ? Sont-elles effectivement les supports d’une société plus juste et plus égalitaire ? Faut-il œuvrer à l’édifice d’une nouvelle économie de proximité dans la ville et si oui, comment ? Faire dialoguer des acteurs de terrain avec des chercheurs attentifs aux économies alternatives, c’est tout l’enjeu de ce cycle de conférences co-organisé par la MSH et l’asbl MNEMA.
Les coopératives constituent-elles de réelles alternatives au modèle économique actuel ? Les modes de décision démocratiques proposés sont-ils l’avenir du travail ?
L’autogestion est-elle un réservoir d’alternatives, dans le contexte de crises multiples que nous traversons ? Quelles difficultés majeures ces expériences rencontrent-elles face aux logiques économiques classiques ?
Quelles visions de la société, des solidarités, des vulnérabilités et du collectif se trouvent derrière cette terminologie ? Comment conjuguer enjeux de durabilité, vulnérabilités individuelles et protections collectives ?
